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Déontologie

Médecine du travail - Campagne antitabac

Dans le cadre de la campagne antitabac du service de médecine du travail, les médecins du travail de la SNCB peuvent-ils prescrire aux agents de la Société, décidés à faire une cure de désintoxication, les doses de départ (patch pack) ? Les médecins de famille seraient informés par écrit de cette prescription.

Avis du Conseil national :

Se référant à votre lettre du 19 septembre 1994 présentant la campagne antitabac du service médical du travail à l'adresse des agents de la SNCB, le Conseil national souhaite rappeler les principes suivants.

La médecine du travail est du ressort exclusif de la médecine préventive. Par conséquent, elle ne peut tant sur le plan déontologique que légal comporter d'actes curatifs.

Une campagne antitabac est à l'évidence une activité qui s'insère parfaitement dans le cadre de cette mission préventive et qui ne peut qu'être encouragée. Le rôle du médecin du travail est donc de promouvoir l'arrêt du tabac et d'adresser les travailleurs motivés à leur médecin traitant qui, sous sa responsabilité médicale, prendra en charge la prescription des moyens adéquats et le suivi nécessaire du patient.
Le médecin du travail ne devrait d'ailleurs pouvoir prendre aucun traitement sous sa responsabilité.

Cette manière de procéder établit la liaison logique, et la plus efficace, entre la médecine préventive et la médecine curative, dans le respect des normes légales et déontologiques.