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Participation d’un médecin généraliste en formation lors du service régulier de garde
Le 25 mai 2019, le Conseil national a examiné une question concernant la participation d'un au service local de garde des médecins généralistes.
La participation du candidat-médecin généraliste (MGF) au service de garde doit toujours se dérouler sous la supervision du maître de stage.
Un contrat est établi entre le maître de stage et le MGF dès le début de la collaboration. Il prévoit le nombre d'heures de garde que le MGF effectuera (avec un minimum de 120 heures par an pour pouvoir être agréé). Il est également possible de désigner un maître de stage suppléant dans le contrat, qui peut intervenir comme superviseur en cas d'absence du maître de stage.
Les cercles de garde appliquent ce que cette convention prévoit.
Il incombe au maître de stage tant d'assumer ses propres services de garde que d'encadrer les services de garde du MGF. À cette fin, il doit être en permanence joignable pendant le service de garde du MGF et être disponible, le cas échéant, pour se rendre dans un délai raisonnable sur le lieu de la consultation.
Certains cercles de garde tiennent compte du fait que le maître de stage est aussi médecin généraliste et décident que ces médecins doivent effectuer moins de gardes ; d'autres n'en tiennent pas compte. Des cercles de garde (plus grands) attribuent en même temps un service de garde au maître de stage et au MGF pour que le maître de stage ne doive en fin de compte pas faire plus de gardes que les autres médecins généralistes.
La problématique doit être discutée par chaque cercle de garde.
Il incombe aux conseils provinciaux d'apprécier les éventuelles infractions déontologiques.
Cette matière fait l'objet de l'arrêté ministériel du 1er mars 2010 fixant les critères d'agrément des médecins généralistes.
Attaque violente d’un médecin généraliste par un patient
Communique de presse (18/08/2016)
Le Conseil national de l'Ordre des médecins est consterné d'apprendre que de nouveau un médecin généraliste a été victime d'une attaque violente, cette fois à Forest, perpétrée par un patient.
Ses premières pensées vont à la victime, qui se bat actuellement pour sa vie, et à sa famille.
Le Conseil national partage les inquiétudes grandissantes des médecins et des autres professionnels des soins de santé face au nombre alarmant d'actes de violence commis par des patients. Il est inacceptable que ceux qui dispensent des soins de santé à la population ne puissent le faire sans craindre pour leur sécurité.
En concertation avec les autorités compétentes, le Conseil national a créé un point de contact central «Agressions contre les médecins», accessible sur www.ordomedic.be, où les médecins sont encouragés à mentionner toute forme d'agression ou de crainte d'agression.
Un plan stratégique adéquat est en cours d'élaboration avec les autorités compétentes. Il doit permettre de soutenir efficacement les médecins dans l'exercice de leur mission.
Constitution d’un point de contact national pour les agressions commises à l’encontre des médecins
Le Conseil national a créé un point de contact national pour les agressions commises à l'encontre des médecins.
Avis du Conseil national :
En sa séance du 21 mai 2016, le Conseil national a créé un point de contact national pour les agressions commises à l'encontre des médecins.
Le nombre de cas d'actes d'agression commis par des patients à l'encontre de médecins, qu'il s'agisse de violence verbale, psychologique ou physique, prend des proportions inquiétantes. Le Conseil national a régulièrement connaissance d'incidents signalés par des médecins individuels et reçoit des alertes de plusieurs cercles de médecins généralistes.
Il ressort clairement des concertations avec les lieux de travail et avec les autorités qu'il existe tout au plus des données fragmentaires relatives au problème des agressions ; ces informations sont insuffisantes pour élaborer un plan stratégique adéquat.
Pour y remédier, le Conseil national crée un point de contact national. Il est demandé aux médecins de mentionner toute forme d'agression au moyen du document conçu à cet effet.
L'analyse des caractéristiques de la nature de l'agression, de la personne du médecin et de l'agresseur, du lieu et du moment de l'incident (traitement anonyme) sera utilisée en collaboration avec les organismes publics compétents en vue d'établir un plan de sécurité solide.