Emploi des langues dans l'aide médicale urgente
Le médecin-chef de service de l'Aide médicale urgente auprès du ministère des Affaires sociales, de la Santé publique et de l'Environnement pose plusieurs questions au Conseil national concernant la nécessité pour le dispensateur de soins de maîtriser la langue de la population pour laquelle il assure l'aide médicale urgente.
Avis du Conseil national:
Puisque la législation relative à l'aide médicale urgente, implique des situations dans lesquelles le patient ne peut librement choisir son dispensateur de soins, le Conseil national considère qu'il est un devoir déontologique, tant du médecin du SMUR que de celui de la fonction "soins urgents spécialisés", de maîtriser la langue parlée dans la région où il assure cette permanence (avis du Conseil national de 1977, Bulletin n°26, p. 14).
Le Conseil national estime qu'une autre division des zones d'intervention en matière d'aide médicale urgente, tenant compte de la langue parlée dans la région, contribuera à ce qu'il soit satisfait à cette exigence déontologique.